Analyse des Hurricanes de la Caroline

Pour répondre à l'invitation de mon distingué confrère du Raleigh Post, Yvon Scorer, je vous ferai part de mon opinion quand au travail du directeur général de l'équipe rivale des Blue Jackets, et j'ai nommé Jacques Boulanger.

Avant tout, l'équipe est vieille.et la jeunesse manque. Rien qu'à les regarder, ils prennent un coup de vieux. On prévoit plusieurs années de vaches maigres. Le plus surprenant, c'est qu'ils sont toujours dans la course pour une place en série. On souhaite grandement à leurs partisans qu'ils puissent accéder aux séries d'après-saison, qu'ils puissent engranger des profits, de façon à leurs permettre d'engager un ou 2 bons jeunes joueurs. Sinon, l'agonie sera longue pour leurs partisans.

Quand on compare qui sont partis et qui sont arrivés avec le club, force est d'admettre que le directeur général à très bien travailler, considérant qu'il a à les 2 poignets lier. Il s'est départi de Ray Whitney, Pavel Kubina, Patrick Rismiller, Gilbert Brule, Ville Leino et Bryan Rodney. La plus grande perte pour leur futur est le talentueux joueur finlandais Ville Leino. Mais l'incertitude plane à son sujet, rejoindra-t-il les rangs de KHL? Ray Whitney est quand même un grand joueur (il joue à Columbus) mais il a 37 ans.
Leurs acquisitions durant la saison comprend Scott Hannan, Francis Bouillon, Matt Beleskey, Andrew Brunette et Jordan Knackstedt. Pour vous donner une bonne idée de ses changements, même une recherche exaustive sur le web n'a donné aucun résultats Beleskey et Knackstedt.
On leur concède ce point, ils ne se sont pas trop affaibli tout en se rajeunissant. Ils en ont également profité pour engraisser leurs banques de choix en acquérant les choix de 4e ronde de Columbus et le 2e d'Ottawa de cette année.
Nous accordons un B+ à Jacques Boulanger pour son travail cette année. Il pourrait même acquérir un A- si son équipe parvient au 2e tour des séries. Il a pas grand chose dans les mains, et il réussit à s'améliorer et à rester compétitif, ce qui n'est pas un mince exploit.
Texte signé Lance Palet du Columbus Dispatch.